Notre vin blanc Vinya Jóncols vieillit déjà sous la mer
Cette semaine nous avons plongé les prémieres bouteilles du vin blanc biodynamique Vinya Joncols, chacune dans sa petite anphore.
Quand il y a 9 ans nous avons décidé d'avoir notre propre cave nous nous avons trouvé avec les difficultés d'avoir à construire une cave souterraine dans nos installations. Dès que nous pensons : “... et si plongeons-nous les bouteilles sous la mer ?”. Les conditions auraient à être similaires : une basse température, une pression constante, une lumière basse... Ainsi il est comme nous construisons les premières cages et nous commençons à submerger les vins pour qu'ils mûrissent sous la mer, la cave la plus grande et plus belle qui existe. Pourquoi pas?
Neuf ans après cette idée folle, et avec l'expérience de mûrir des dizaines de vins de diverses origines et variétés sous la mer, notre projet est allé encore plus loin. Cette année nous avons le plaisir de pouvoir submerger la première récolte du vin que nous mêmes produisons dans la vigne la plus petite de la Catalogne, le Vinya Jóncols, à 138m de la plage. Si vous vénez à l'hôtel vous pourrez la voir juste derrière le bâtiment. C'est un vin blanc fait avec des critères biodynamiques, avec 95 % de grenache grise et 5 % de muscat romain. Nous avons seulement fait 1800 bouteilles, desquelles 200 vieilliront sous la mer. Dans un autre post nous vous expliquerons plus de détails sur ce vin. Maintenant, recentrons la cave sous-aquatique.
Des conditions ambiantes de la cave sous-aquatique:
- 17 mètres de profondeur
- 2,7 atmosphères de pression
- 11 à 16 degrés de température
Comment touche-t-il le vieillissement sous la mer les arômes et les goûts des vins?
De l’obscurité, du silence et les vibrations des courants marins, plairont-elles à notre Vinya Jóncols, plus que les conditions d'une cave "normale"? Ces conditions ambiantes, sont-ils stables? Comment de stables? L'affecte-t-il réellement? Modifie-t-il le goût? Modifie-t-il les arômes? Absorbe le vin des arômes marins?
Quelques sommeliers ont réalisé des dégustations comparatives avec les vins que nous avons vieillies jusqu'à présent, et ils disent que sensorielement on peut percevoir des différences. Mais jusqu'à présent il n'est pas été scientifiquement démontré, aucune étude de ce sujet n'existe dans l'enceinte de la divulgation scientifique. Rien. Dès que cette année nous allons le démontrer. Nous voulons être les premiers à démontrer comment il touche un vin son vieillissement sous-marin.
En novembre nous sortirons les bouteilles qu'aujourd'hui nous submergeons et nous verrons comment a évolué le vin. Il y a beaucoup de gens pendants. Si nous avons pu pousser cette étude depuis l'Hôtel Cala Jóncols il a été grâce à l'implication du vaste ensemble de professionnels experts dans ses métiers :
- La Dr. Patricia Jové qui coordonne l'étude scientifique dans l'Institut Catalan du Liège.
- Le potier Josep Mestres qui a fait les amphores en argile l'une à l'une, avec l'objectif de créer une chambre d’air entre le verre et la mer qui favorise la stabilité thermique et protège la bouteille de la lumière.
- Les pêcheurs et l'équipe d'homme-grenouilles de la Confrérie de Pêcheurs de Roses, qui surveillent les cages et extraient les échantillons pour la Dr. Jové.
- Parramon-Exportap, qui a fabriqué les bouchons de liège à propos de ce projet.
- Josep Lluís Vilarasau, professeur de la spécialisation de Sommelière dans l'Université de Girona qui fera les dégustations comparatives.
Dans le cadre de cette étude pionnière, on prendra des échantillons chaque semaine, plus de 20 paramètres seront mis sous monitorage et analyse (lumière, oxygénation, perméabilité du liège, température, salinité, etc., etc., etc.) au long de six mois, et culminerons avec les dégustations comparatives... Finalement, nous aurons quelques conclusions résistées qui constateront les effets qu'il a sur le vin le vieillissement sous-marin. C'est la première fois dans le monde vinicole et dans l'enceinte scientifique qu’il est réalisé une étude pareille, au moins dans ce pays.
À tous les impliqués: merci!
Et maintenant, patience (la mère de la science ;-)
Nous continuerons d'informer.